PALAIS BULLE (Antti Lovag, 1975-1989) Pourquoi construir systématiquement selon des repères orthonormés? La courbe s’invite dans les moindres recoins. La conception d’un espace s’en voit totalement modifiée. Murs et plafonds ne font plus qu’un.
HY-FI PAVILION (The Living et David Benjamin, 2014) L’avenir n’est plus au béton. Nous devons y trouver des alternatives plus responsables. Ici cette architecture est conçue en brique de mycélium. Cette nouvelle matière est peu coûteuse, biosourcée, biodégradable et rapide à fabriquer.
SILK PAVILION (Neri Oxman, 2013) Au MIT media lab, Neri Oxman s’associe avec des designers, biologistes et ingénieurs. Ils innovent ensemble, recherchant de nouvelles techniques et matériaux plus responsables écologiquement.
SECRET STUDIO (Fernando Abellanas, 2019) Le designer crée un cocon dans l’espace urbain. Il nous ramène en enfance, réinterprétant la cabane en studio d’habitation, de refuge.
FABRIQUE HACKTION (ENSCI, 2011) Disponibles en open source, ces pièces viennent envahir l’espace public. Elles nous invitent à renforcer nos interactions avec notre environnement extérieur. Particulièrement à Paris, où l'espace public est assez peu investi, nous y passons sans même y prêter attention. Ces parasites rouges illuminent notre morne quotidien et apportent de nouveaux conforts.
VASES #44 (Studio in-flexions, 2008) Comment rendre la technologie sensible? L’impression 3D permet de donner forme au son, de rendre préhensible et tangible la subjectivité sonore. Les designers interrogent le rapport au savoir-faire et à l’intelligence humaine.
BIOMIMICRY (Iris Van Herpen, 2020) Elle prend la nature pour source d’inspiration, s’inspirant de son fonctionnement par biomimétisme. Les robes semblent flotter autour de la danseuse comme si elles prenaient vie.
MUSÉE DU QUATAR (Jean Nouvel, 1975) L’ornement est au cœur de cette architecture. Par biomimétisme, tous les disques s’accumulent, se superposent rappelant une rose des sables. J’aime particulièrement la grande finesse qui en ressort, tel un bijou posé en plein espace urbain.
exposition FIBRA ARCHITECTURES (Pavillon de l’Arsenal, 2019) Le musée a rassemblé un multiplicité de constructions en fibre végétale. Les végétaux et organismes vivants sont bien souvent sous-estimés dans leurs qualités tant esthétiques que techniques dans la construction. L’exposition a ainsi toute la richesse de ces matériaux vernaculaires et innovants.
exposition CAMP (Met, 2019) À l’occasion d’un voyage aux États-Unis, j’ai pu visité le Met. Cette exposition m’a réconciliée avec la mode grâce à son extravagance. Les limites de la “bienséance” ont été surpassées dans une explosion de couleurs.
exposition OLAFUR ELLIASSON DANS LA VIE RÉELLE (musée Guggenheim, 2021) L’artiste ne se contente pas de nous exposer ses idées, il nous les fait vivre. Chacun vit ses propres expériences dans ses installations. Nous, visiteurs, devenons acteurs de l’exposition.
BEC-HELLOUIN (Normandie) Ce village pittoresque représente ma passion pour les maisons à colombage.
AMSTERDAM (Pays-Bas) L’espace urbain est conçu à Amsterdam d’une manière singulière. Contrairement à la France, le véhicule majoritaire n’est non pas la voiture mais bel et bien le vélo. La mobilité lente est largement encouragée et appliquée rentrant dans leur mode de vie. On ne rencontre non plus des autoroutes d’automobiles mais de vélos.
INISIHTURK (Irelande) Le mode de vie insulaire représente une certaine autonomie, une sérénité loin des grandes villes et de leur agitation permanente. Inishturk est un cocon de verdure, où les savoir-faire et les coutumes ancestrales semblent avoir été conservées.
MORSE (1839, Samuel Morse) Le morse est un moyen de communication quasiment universel qui a la particularité de se décliner en différentes typologies de signaux (lumineux, sonore, tactile, visuel).
BEATLES Ils font partie pour moi des rares artistes capables de nous faire comprendre leurs émotions et le sens de leur propos rien que par la mélodie et les nuances de leur musique. Leur musique est universelle, dépasse les frontières occidentales, elle nous rassemble.
QUEEN Ils jouaient avec les codes de la musique, se détachant des idées préconçues de la chanson. L’accompagnement instrumental et la voix de Freddie Mercury m’ont touchés pour leur virtuosité et leur puissance. Ils arrivent à nous faire vivre chaque mot et note. Ils unissent plusieurs générations.
LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN (Jean-Pierre Jeunet, 2001) J’ai adoré l’ambiance qui émanait de ce film. La musique de Yann Tiersen, les couleurs et la pittoresque butte de Montmartre m’ont fait voyager le temps d’un confinement.
DEMAIN (Cyril Dion, 2015) Notre écosystème se meurt à petit feu, voici ce que nous répètent en boucle les médias. Ce documentaire offre une vision moins pessimiste de l’avenir bien qu’exposant les catastrophes auxquelles nous allons devoir faire face. Il donne espoir et crée une nouvelle fiction plus optimiste du futur où nos modes de vie s’adapteraient aux nouvelles contraintes écologiques.
LA CHUTE DES GÉANTS (Ken Follett, 2010) Cet auteur a l’art de romancer l’histoire. Il mêle différents points de vue, alternant entre différents personnages aux quatre coins du globe. Sous sa plume, la petite histoire rencontre la grande Histoire.
ORGUEIL ET PRÉJUGÉS (Jane Austen, 1813) Au delà de l’histoire amoureuse, j’y ai découvert tout un mode de vie dans la campagne anglaise bourgeoise du XIXe siècle. Jane Austen nous amène jusqu’aux confins de l’esprit de ses personnages.
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES (Lewis Carroll, 1865) Ce livre regorge de détails, l’auteur y décrit dans les moindres détails cet univers sans queue ni tête dans lequel Alice se perd et se découvre elle-même. Alice prend vie dans cette version sous le subtil et précis coup de pinceau de Benjamin Lacombe.
MATIÈRES ET MATÉRIAUX (‘A’A’ 435, mars 2020) Nous cherchons aujourd’hui à limiter notre empreinte sur notre environnement. Le terme “matière” viendrait remplacer celui de “matériau” car plus brut et donc à l’état “naturel” sans intervention humaine. Le mycélium, les algues, le liège, le bois sont autant de matières avec lesquelles doivent s’allier les designers de demain pour construire un monde plus responsable.
Ce morceau est si complet que je peux l'interpréter quelle que soit mon humeur. Je me laisse simplement aller en ne me concentrant plus que sur la magnifique mélodie qui me guide jusqu’à la fin du morceau.
Son interprétation amène légèreté et allégresse à la Javanaise de Gainsbourg. Dans tout ce qu’elle interprète, Khatia Buniatishvili y met sa touche personnelle et semble vivre en symbiose avec les notes. J’avais eu l’occasion d’aller la voir jouer. J’étais comme sur un nuage durant tout son concert, totalement déconnectée de la réalité.
LA MORT D'OPHÉLIE, BERLIOZ, 1842 Voici un de mes morceaux préféré que j'interprète avec mon amie Tijana Knezevic au conservatoire (je suis la soprano à droite cachée derrière son pupitre). J'aime particulièrement les harmonies entre nos deux voix et l'accompagnement au piano.